22/12/2018

Un mot pour nos analystes

J'ai toujours refusé de participer à l'éternelle guéguerre des différentes chapelles et courants de gauche. En fait c'est un des trucs qui m'a toujours angoissé. Les dogmes récités ad nauseam les uns contre les autres alors que la vérité est de toute évidence éclatée et que ce qui nous inspire nous reste éternellement caché.  

Donc je ne vais pas balancer ou m'élancer dans des joutes parfaitement inutiles. Simplement, de manière tout à fait cathartique, je vais poser ici quelques conneries lues ou entendues parmi les nôtres. 


#nohardfeelings   

Il y a ceux qui ne feraient pas la différences entre ma tante qui vote FN et une identitaire déguisée en croisé pendant les manifs.

Ceux qui en veulent à un média de diffuser une conférence de presse.

Ceux qui reprochent à un orateur de défendre un outil politique également défendu par l'extrême droite alors que ce même orateur prétendait quelques jours plus tôt présenter un illuminati aux Gilets Jaunes, et que le problème de ce mec c'est évidement celui-ci, pas ses outils. 

Ceux qui reprochent aux insurrectionnalistes d'appeler à l'émeute alors que la police éborgne.

Ceux qui ont encore pour priorité de supprimer l'Etat au moment où il faut le remplacer, l'institution et la structure autant que les personnes.

Ceux qui cherchent encore le profile idéal du prolétariat avant de trop se prononcer.

Ceux qui pensent qu'en théorie un petit patron qui réclame moins de charges et Carlos Ghosn c'est pareil. 

Ceux qui considèrent les insurrectionnalistes responsables pour certains blessés.   

...

J'espère pouvoir bientôt arrêter de les collectionner.





  

 
CAMARADES