28/12/2021

Playlist #WEEK52/21 - 'Mo Wax Comp''

























Si vous aimez la musique urbaine, électronique, éclectique, bourrée d'influences qui vous donne l'impression d'être d'une manière ou d'une autre plongé dans le béton de n'importe quelle mégapole poisseuse, entre trains de banlieue, périph', et immeubles dortoir, cette playlist est pour vous. 

On est dans les années 90. 
Ça sample, ça scratch, ça mix trip hop, drum n bass, jungle et acid jazz. 
Le label ici c'est Mo Wax (lisez ceci), mais il faut voir la scène qui gravite autour...
Ouais c'est un peu un trésor que j'ai trouvé ici. Tellement chill et plein de nuances, et de souvenirs de pétards adolescents... Parfait pour la dernière playlist de 2021.

Et bonne année ! Courage à tou-te-s pour 2022

 

No tracklist today. Je crois que 23 morceaux sur 26 viennent des compilations Headz 1 & 2 sorties par Mo Wax en 1994 et 1996. J'ai ajouté du Gopher, du Howie B et du Autechre pour arrondir un peu le début et la fin. C'est que des raretés. D'ailleurs si vous cherchez une montagne de playlists youtube dans le même genre, elles sont ici :





Playlist #WEEK52/21 - 'Mo Wax Comp'' ~ b-brr

27/12/2021

VIDEO: Pingu - Dad's Memories



Voilà un immense moment de youtube, dans le grand shaker de la culture "occidentale". C'est sombre. Ça sent le passé, hanté, qui ne semble jamais loin, qui bouffe jusqu'à nos souvenirs d'enfance comme il bouffait déjà les mémoires des vieux des pays conquérants ou conquis et de tous les spectateurs du siècle passé.

La musique c'est Iglooghost - Pale-eyes


VIDEO: Pingu - Dad's Memories ~ b-brr

02/12/2021

TXT: On en est où du COVID













Conclusion d'un texte de Sandrine Aumercier et Frank Grohmann paru le 30 novembre 2021 sur le blog Grundrisse, Psychanalyse et Capitalisme et partagé par Palim Psao.

"Devant le train agressif de mesures sanitaires et les polarisations qu’il entraîne, il ne s’agit pas de nier la réalité pandémique, mais de rappeler qu’on est en droit d’être perplexes sur sa gestion. Non pas parce que nous pensons avoir une meilleure réponse et une meilleure explication que ceux qui en ont la charge, mais parce que nous reconnaissons, au contraire, qu’aucune réponse politique ne peut être adéquate à la présente crise. Les institutions et leurs représentants, qui ont garanti tant bien que mal le fonctionnement du capitalisme jusqu’à aujourd’hui, ne savent plus convaincre, pendant que le mantra de la relance économique persiste à être tenu pour intangible. Il est de plus en plus répandu d’accuser l’impéritie politique de tous les maux, mais nulle part on ne questionne les catégories fondamentales du système capitaliste, dont le virus, tel un grain dans la machine, met en évidence l’incapacité à protéger les vies. Ce hiatus accroît tous les jours la confusion ; nous n’avons plus aucune intelligibilité des décisions prises et, en plus de toutes les plaies qui nous accablent, nous sommes, collectivement, en train de perdre complètement la boussole. Les moyens démesurés apparemment déployés pour enrayer l’épidémie ne sont que des pansements sur une civilisation moribonde. D’une part, aucune des causes qui ont soit provoqué, soit aggravé cette pandémie n’est stoppée : déforestation, bétonisation, autorisation de pesticides, élevage de masse, etc. 

Mais la longue liste des autres risques qui plombent l’avenir de cette civilisation n’est, elle aussi, en aucun cas traitée à la hauteur des enjeux et démontre tous les jours que la sécurité et la santé des populations n’est pas du tout la véritable priorité. La priorité de tous ceux qui occupent des fonctions politiques ou économiques, comme de ceux qui les élisent ou en dépendent et de ceux qui attendent d’eux une solution magique et crachent dessus à la première désillusion – c’est-à-dire à peu près tout le monde – est de sauver un système qui coule au risque de sacrifier tous ceux qui coulent avec lui. La croyance fétichiste en la viabilité de ce système est de toute évidence plus tenace que la survie même de ceux qu’il prétend servir."


TXT: On en est où du COVID ~ b-brr

 
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