28/03/2011

COLÈRE ET INDIGNATION (Communiqués CRIIRAD du 23 et 25 mars 2011 (extraits))

Les chiffres relatifs à la contamination de l’air existent
mais ils sont confisqués par les Etats !

La CRIIRAD lance un appel international, invitant citoyens, associations, scientifiques, élus… de tous pays à se mobiliser à ses côtés afin d’exiger que les résultats relatifs à la contamination radioactive de l’air, obtenus grâce à l’argent public, soient mis à disposition du public et servent à sa protection.

Depuis plus de 10 jours, la centrale nucléaire de FUKUSHIMA DAIICHI rejette des produits radioactifs dans l’atmosphère : ces rejets ne sont ni maîtrisés ni quantifiés. Dans le même temps des stations de mesures réparties sur l’ensemble de notre planète enregistrent les niveaux de radioactivité de l’air et suivent pas à pas l’évolution de la radioactivité dans l’espace et dans le temps… mais veillent jalousement à ce que ces données restent secrètes.
Cette situation est choquante en temps normal, totalement inacceptable en situation d’urgence radiologique. Et d’autant plus inacceptable que ce réseau de mesure est financé par l’argent public !
Alors que les masses d’air contaminé ont été détectées en Islande, en Suède, en Finlande et en Allemagne, la CRIIRAD dénonce les dissimulations du Département de L’Énergie des États-Unis.

Elle réitère son appel à se mobiliser afin que tous les résultats d’analyse du réseau du CTBTO soient rendus publics. Les Etats qui s’y opposent doivent être identifiés. C’est par exemple le cas de la France. Chaque citoyen doit connaître l’identité de ceux qui le privent d’informations fiables sur le niveau de radioactivité de l’air qu’il respire.
La CRIIRAD demande la publication de l’intégralité des données de tous les laboratoires du réseau du CTBTO : résultats jour par jour, pour tous les radionucléides mesurés, pour toutes les stations de mesure, aux Etats-Unis comme dans les autres pays, et ce depuis le 10 mars 2011 afin de disposer de valeurs de référence.

TOUS LES CHIFFRES DOIVENT ETRE ACCESSIBLES
· CEUX D’AUJOURD’HUI afin de suivre, jour après jour, l’impact des rejets radioactifs de la centrale nucléaire de FUKUSHIMA DAIICHI qui, deux semaines après le début de la crise, ne sont toujours pas maîtrisés.
· CEUX D’HIER pour faire le bilan de toutes les pollutions passées, et éventuellement cachées aux populations ;
· CEUX DE DEMAIN pour ne plus se retrouver, comme ce fut le cas pendant près d’une semaine sans aucun résultat sur l’activité de l’air alors qu’il s’agit d‘un paramètre clé pour l’évaluation du risque sanitaire.

« L’obligation de subir nous donne le droit de savoir » Jean Rostand.

http://www.criirad.org/actualites/dossier2011/japon/11_03_23_Volet1der.pdf
http://94.23.16.204/criirad_telechargement_pdf/11_03_25_doe_ctbto.pdf
Réseau drômois de surveillance de la radioactivité de l'air (CRIIRAD)

Extraits du Communiqués CRIIRAD du 23 et 25 mars 2011

Trouvé sur Inventin 
http://inventin.lautre.net/contributions.html#criiradcolere

 
CAMARADES