26/02/2019

Does it meme ? (part II)

Puisque les Russes ne s'en chargent pas, c'est moi qui m'y colle... Plus sérieusement, j'ai continué mes histoires de détournements en tout genre. Voilà donc encore quelques images et gif animés créés avec l'intention de nuire. Ha! Encore plus sérieusement, je dois bien noter que le potentiel subversif d'une telle entreprise reste limitée. C'est dommage, d'autant que j'aime encore bien y passer mes nuits. Venu pour les lulz, resté pour l'insomnie ;) 




























15/02/2019

Does it meme ?

C'est compulsif cette histoire de détournement. Je pratique depuis des années et surtout depuis photoshop mais ici j'y passe littéralement mes nuits. Voici la dernière fournée. Mention spéciale pour les trois gilets, jaunes, verts, rouges. C'est non seulement la seule stratégie mais aussi un excellent graphisme si je puis me permettre. Le reste est donc forcément écolo, anti-fasciste, anti-capitaliste, féministe, et pour la déconne.

























08/02/2019

Playlist #WEEK06/19 - 'Black Taffy'


On part sur un artiste cette semaine, découvert aujourd'hui même : Black Taffy, beat maker basé à Dallas et signé chez Leaving Records (affilié Stones Throw). C'est un label lancé par Matthewdavid alors qu'il était encore chez Brainfeeder (Flying Lotus). On parle donc un peu de la scène de LA, mais pour situer, c'est ici une partie plus underground et expérimentale avec des sons soit plus poisseux ou plus souvent offbeat, ou alors avec des textures complètement barrées. On retrouve sur le même label des gars comme Odd Nosdam, Sun Araw et Ras G

Black Taffy passe très bien avec ces jours-ci, où l'on a l'impression que certains fricotent grave avec l'abîme. Ces cordes sonnent vieillot comme l'histoire qui se répète mais vous allez voir, il porte bien son nom. C'est un bonbon à la base, une spirale obscure avec quelque chose de clair au centre. 

Enjoy,

Vous pouvez aussi suivre mes découvertes au fur à mesure sur The Black Pool

1. Black Taffy - Divining Rod
2. Black Taffy - Lantern Flies In Mist
3. Black Taffy - Geraldine
4. Black Taffy - Six Gamelan Sketches for MPC, Sp-303 & 404sx
5. Black Taffy - Balladet
6. Black Taffy - In Repose
7. Black Taffy - Harp Meditations for MPC, SP-303 & 404sx


05/02/2019

LA FIN DE LEUR MONDE

Des petites choses, pour voir, pour commencer, avec l'idée de rassembler sous une bannière large et offensive. "Stirring the pot" comme disait l'autre. Je tente l'international mais c'est encore une autre paire de manches. J'ai des doutes sur l'effet possible, probable. L'important c'est de participer, avec trois objectifs en tête : grossir les rangs, radicaliser, augmenter le degré de conflictualité. Vidéos, texte, et images. Tout est ici : 
http://theendoftheirworld.tumblr.com

#1 :




#2 :



#3 :

Contre la fin du monde & les fins de mois difficiles

LA FIN DE LEUR MONDE

TOME2 – ACTE1

Contre les oligarchies politiques, financières et polluantes 


Prémisses :
Le cac40 a versé 46,8 milliards de dividendes en 2018. Vous avez touché combien?26 humains détiennent plus que la moitié de l’humanité. En 2017, plus de 80 % des richesses créées dans le monde ont bénéficié aux 1 % les plus riches. En France les 1% les plus riches concentrent 17% des richesses pendant que l’ensemble des possessions des 50 % les plus pauvres ne représente que 8 % du patrimoine total. A l’échelle mondiale, les riches polluent 2000 fois que les plus pauvres, en France 40 fois plus. Pourtant, globalement et en proportion de leurs revenus, les 10% les plus pauvres paient quatre fois plus de taxe carbone que les 10% les plus riches. 

Aux Gilets Jaunes et aux autres, ici et ailleurs :

Pour en finir avec leur monde, ouvrons le 2nd tome

#TOME2ACTE1

Nous sommes en février 2019 et nous ne sommes pas encore tous dans les rues. Nous avons pourtant tous autant à perdre face à un ennemi commun et aujourd’hui connu. La première chose à faire est donc de le reconnaître.

La situation est claire : le capitalisme n’est plus ce qu’il était ni ce qu’on nous en a fait croire. Il est désormais totalement aux mains d’innombrables petites mafias, et oligarchies qui, à la faveur de la dernière crise économique et sur toute la surface du globe, ont terminé de prendre possession des lieux. Voilà à quoi ont mené 40 ans de néolibéralisme, d’ouverture des marchés, de financiarisation, de mondialisation des économies, et d’automatisation : à une concentration inédite de richesse entre les mains des plus grands pollueurs de la planète, de leurs financiers, et de leurs amis politiciens et hauts fonctionnaires. Voilà l’aboutissement du capitalisme et du libéralisme économique. Voilà l’ennemi, qui se présente comme un environnement qui nous est hostile autant qu’il l’est pour la nature. Nous devons mettre à bas sa structure sociale, son système économique, sa répartition des pouvoirs et des richesses, l’idéologie néolibérale qui tient l’ensemble, et les quelques humains qui en bénéficient en premier lieu. 

Car voyant le point de bascule écologique et social arriver, ceux-là ont tous préféré s’empiffrer à bon train dans un dernier foutage de gueule notamment fiscal, que Macron partage entre autre avec son ami Trump. Des cadeaux pour les plus fortunés de sorte que ce petit monde se goinfre de manière toujours plus abusive et ostensible. Tout cela se produit sous nos yeux, non seulement au dépend des populations les plus précaires qui subissent un déclassement accéléré partout sur Terre, mais aussi voire surtout au dépend de la planète justement, et donc de notre avenir à tous. 

Aujourd’hui plus que jamais, la question est donc simple : Nous battons-nous pour une place plus agréable dans un système dirigé par le dernier cri du capitalisme détruisant la planète et nos vies, ou contre ce système?

Gilets Jaunes, Français Françaises, tout le monde, notre premier combat doit non seulement être POUR NOUS mais aussi CONTRE EUX, car il n’y aura plus rien pour NOUS, et surtout pas un avenir pour nos enfants, aussi longtemps qu’ILS auront le pouvoir et les moyens (industrie, finance, médias, infrastructures, institutions) de reproduire LEUR société inégalitaire et polluante, déjà devenue autoritaire à la première secousse. Ils refusent de laisser l'humanité sortir de LEUR course au profit pour enfin faire cesser la dévastation et l’inégalité causées par LEUR système. Ils s’accrocheront et c’est bien normal puisqu’ils en tirent leur rente. Soyez certains qu’ils continueront à la tirer jusqu’aux régimes totalitaires qui nous sont promis dès que nos environnements de vie se dégraderont.    

Dans ces conditions il est évident que même si notre travail était payé à sa juste valeur, et quand bien même nos conditions de subsistance s’amélioreraient, LEUR présent n’est plus souhaitable pour personne, tout simplement parce qu’il n’est (éco)logiquement plus tenable. Ce système et les oligarchies qui le tiennent ont achevé de démontrer qu’ils ne sont plus compatibles avec la notion même d’avenir et qu’ils ne peuvent que nous mener au gouffre.

Il faut donc dès maintenant réclamer bien plus que quelques améliorations cosmétiques et matérielles ou le remplacement de l’une ou l’autre ordure. Nous devons affirmer une fois pour toute que le présent néolibéral est un mort vivant dont rien ne sera plus tiré à part encore quelques injustices (toujours envers les mêmes), beaucoup de pollution (jusqu’à la COP 43) et un autoritarisme décomplexé (déjà à visage découvert dans toutes les rues et contre tous).  

Notre temps de travail serait en fait d’ores et déjà bien mieux utilisé à tenter d’imaginer un avenir sans le néolibéralisme et ses oligarques, sans son productivisme et sa colonisation incessante des moindres recoins de nos existences. Une raison de plus pour laquelle il est indispensable d’entrer au plus vite en grève générale illimitée dont l’unique revendication pourrait être celle-ci :

Le futur est à NOUS !

Pour construire ce futur nous devons provoquer la résurrection des idées qui ont toujours porté l’humanité, à travers les âges, lorsque la concentration des pouvoirs et des richesses devenait insoutenable, injustifiable. Ces idées ont pris ailleurs d'autres noms et formes, mais puisque nous sommes en France, on dira qu’elles ont été formulées pour nous en trois mots par ceux qui nous ont précédé : Liberté, Egalité, Fraternité. 

Mais enfouies au cœur du cadavre ambulant que forme le présent que nous habitons, ces idées figées ne servent à rien. L’Etat ne défend pas la liberté quand il réprime et mutile ici tout en bombardant là-bas, ni quand il fait la fortune de ses marchands d’armes et des multinationales. Il n’est plus le garant de la prospérité et de l’égalité quand il ne légifère plus qu’en faveur d’une seule classe toujours plus gâtée et reprend le peu de bien-être acquis durant les luttes passées. Il ne reconnaît pas la fraternité quand il nous refuse le droit d’exister autrement que par l’économie, quand il remplace nos liens par des marchés, quand il empêche et condamne la solidarité. 

Liberté, Egalité, Fraternité. Nous devons d'abord réaffirmer le pouvoir de destruction de ces idées car elles sont dans la bataille en cours nos meilleures armes contre le népotisme et les privilèges. Mais nous devons aussi leur rendre leur pouvoir de création pour qu’elles portent à nouveau la dignité, l’empathie et la coopération en modèle de société et remplacent enfin l’exploitation, la concurrence et la représentation. Ces idées peuvent défaire/refaire les institutions perverties, elles doivent être le commun de tous nos projets démocratiques, sociaux, environnementaux, et juridiques, de tous les avenirs que nous devons maintenant envisager. 

Tout n’est pas à construire tout doit être repensé. 

Cet accaparement de richesse et de pouvoir, comme ce que nous devons faire pour y mettre un terme, forment le refrain de l’Histoire. La seule nouveauté de notre situation réside dans l’étendue du problème et dans l’urgence à laquelle nous sommes confrontés. La question n’est déjà plus uniquement celle de l’Etat mais celle de toutes les institutions nationales comme internationales. Partout devant nous se dressent ces choses auxquelles d’autres ont conféré une forme, des pouvoirs et une charge symbolique. Elles ont traversé le temps mais il apparaît désormais évident qu’elles ont été récupérées de longue date et mises au service du capital et de ses tenants politiques, ici comme ailleurs. Toutes ces institutions doivent donc être prises. Et si nous ne savons pas quelles formes les nôtres prendront, nous savons quelles idées elles porteront et quels seront leurs pouvoirs : ceux que NOUS leurs donnerons pour NOUS servir. 

Rien de ce que nous devons entreprendre n’a été fait à une telle échelle, dans un tel moment. Méfions-nous de ceux qui savent trop bien et se portent bien vite volontaire pour implémenter des programmes loin d’être en prise avec la réalité. Ceux qui s’engagent et s’organisent maintenant doivent viser explicitement, dans NOTRE victoire, leur propre fin en tant qu’organisation séparée. 

Tous les soutiens ne sont pas bons à prendre et chaque récupération est un coup de poignard.

Si nous devons garder à l’esprit que nos idées peuvent appartenir à tous, TOUS ! Elles doivent aussi nous permettre de faire un ménage indispensable dans nos rangs.

Quand les pouvoirs médiatiques et politiques nous divisent en fonction de nos revendications, en fonction de notre degré d'indigence économique ou culturelle, nous perdons. Mais c’est quand nous laissons certains énoncer des balivernes ou défendre des idées nauséabondes en notre nom que la plus grande division s'installe et que nous perdons l’essentiel, c’est à dire notre capacité à rassembler. 

Le mouvement actuel est à cet égard encore trop opaque, manquant d’une base commune irréductible dans laquelle la frange d’extrême droite, hétéroclite mais toute entière à vomir (identitaires, fascistes, royalistes, etc.), serait définitivement insoluble. Au moment où le petit jeu des néolibéraux ne tient tout simplement plus, taclé par leur bêtise et/ou leur aveuglement, ces partisans des anciens ordres veulent jouer les pauvres contre les pauvres et les peuples les uns contres les autres. Cette minorité de tarés empêche de nous rejoindre toutes celles et ceux qui savent bien que leurs problèmes ne viennent pas des étrangers ou de l’un ou l’autre banquier d’affaire sulfureux, et qu’il est au contraire question de reconquérir tout ce que le décile le plus fortuné de chaque société s’est lentement appropriée dans un mouvement historique à la faveur duquel il a fini par squatter l’économie, l’état, la justice, la société, la nature, notre quotidien, nos loisirs, nos vies.     


( Le saviez-vous ?Certains fanatiques d’extrême-droite se prennent pour des croisés et inscrivent parfois des cris de ralliement comme ‘Deus Vult’ sur leurs gilets. Ceux-là comme d’autres doivent être chassés de nos rassemblements. )

C’est en réaffirmant à chaque instant que nous sommes guidés par les idéaux qui il a y des siècles ont fait ressurgir la question démocratique dans l’Histoire, que chacun se rendra compte que nous avons aussi pour objectif de mettre fin à la paranoïa, au rejet et à la haine que certains aimeraient voir prendre pied dans la société et dans notre soulèvement pour l’utiliser à leurs fins. Le Gilet Jaune doit être le symbole d’une lutte des faibles contre les forts, des peuples contre les hommes, les entreprises, les institutions et les structures qui les enchainent et détruisent jusqu’à leurs habitats. Il ne peut être porté que par celui ou celle qui défend ces idées pour le futur de l’humanité toute entière.

Le reste des Français et d’autres ailleurs de par le monde ne nous suivront pas tant qu’ils penseront que nous ne nous battons pas pour eux. Ils ne viendront pas tant qu’ils croiront que bosser d’arrache pied à acheter leur vie, quitte à travailler à notre perte à tous, reste encore leur meilleure chance de mettre leurs enfants à l’abri.

Ils ne nous rejoindront qu’une fois certains que nous sommes de bonne compagnie, que nous réclamons bien un avenir pour nous tous, et que nos outils pour le construire sont les bons.

POUR LA JUSTICE SOCIALE, FISCALE ET ENVIRONNEMENTALE

POUR LA LIBERTE, L’EGALITE ET LA FRATERNITE 

POUR UN FUTUR POUR NOUS TOUS !

02.19

#4 : 







 
CAMARADES